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Sympathy for the devil

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Invité
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Délivré le Mer 28 Aoû - 22:58
Elias Krueger
feat.  Tom Ellis
  • 29 ans (17 novembre 1989)
  • Norvégien
  • Célibataire
  • Pansexuel
  • Propriétaire d'une boîte de nuit
  • Dieu de la discorde
Caractère
C’est seulement quand
on a tout perdu qu’on est
libre de faire tout ce qu’on veut.

Je ne suis pas un homme de réflexion, je fonctionne aux sentiments et mes sentiments vont aux estropiés, aux torturés, aux damnés, aux égarés, non par compassion mais par fraternité, parce que je suis l’un des leurs, perdu, paumé, indécent, minable, apeuré, lâche, injuste, avec de brefs éclairs de gentillesse ; salement atteint et conscient de l’être, cette lucidité ne m’est d’aucun secours, au lieu de me guérir elle me plombe.

Comme n'importe qui vous le dira, je ne suis pas un homme très affable. Les gens affables me donnent envie de dormir. J'ai toujours admiré les méchants, les hors-la-loi, les fils de pute. Je n'aime pas les petits gars rasés de près, portant cravate et nantis d'un bon boulot. J'aime les hommes désespérés, les hommes aux dents brisées, aux vies brisées et aux manières brusques. Ils m'intéressent. Ils ménagent plein de surprises et d'explosions. [...] Les pervers m'intéressent davantage que les saints. Quand je suis avec des ratés, je me sens bien, étant moi-même un raté. Je n'aime pas la loi, la morale, la religion, les règlements. Je refuse d'être modelé par la société.


Biographie
Dans les tréfonds de la Norvège on raconte bien des histoires, des contes pour enfants qu’on leur récitent le soir pour les endormirent et de terribles mythes que les adolescents aiment conter autour d’un feu de camp pour effrayer les plus trouillards. L’histoire d’Elias Krueger se trouve à mi-chemin entre les deux, miracle de la vie pour la famille Krueger et véritable cauchemar pour les Asgardiens.

17 Novembre 1989
Un ultime cri de douleur laissait bientôt place aux pleures naissantes d’un corps frêle et fragile, des sourires se dessinaient sur les visages présents dans la pièce. Le nouveau né fût instinctivement placé dans les bras de sa mère et celle-ci versait déjà quelques larmes de joie. Cette étreinte semblait naturellement calmée les pleures de l’enfant qui trouvait confort dans les bras tremblants de sa mère. La jeune mère déposait un baiser sur le front de son enfants avant même de prononcer son prénom pour la première fois : Elias.

23 Janvier 1996
Les rues de Norvège étaient gorgées d’eau, cela faisait plusieurs jours que la pluie ne cessait de s’abattre. La cloche de l’école retentissait pour signifier à tous les élèves que la journée était terminée et que le week-end commençait dès maintenant. Le jeune Elias sortait de sa salle de classe, sac à dos fièrement accroché sur ses épaules, il se dirigeait vers l’extérieur, la pluie faisait encore rage dehors ce qui forçait le garçonnet à mettre la capuche de son ciré sur sa tête. Le garçonnet s’en donnait à cœur joie pour sauter à pieds joints dans les immenses flaques d’eau de la rue, sa mère le punirait surement pour avoir trempé ses vêtements et ruiné ses nouvelles chaussures mais qu’importe, Elias était bien trop amusé par autant d’eau.

La maison des Krueger n’était pas très loin, il ne faudrait que quelques minutes au petit garçon pour rentrer chez lui à pieds, malgré la pluie qui s’abattait depuis des jours sur la ville rien n’était à craindre dans cet endroit de la Norvège. Pour rentrer chez lui, Elias devait longer un cours d’eau, une rivière dont le niveau était monté et où le courant était dangereux en raison de la pluie. Sautillant de manière guillerette d’une flaque à l’autre, Elias s’amusait de ce mauvais temps que tous les adultes détestaient.

Ses yeux luisant de malice se dirigeaient bientôt en direction de la rivière, il venait d’y apercevoir le parfait bâton dont il avait besoin pour son prochain jeu avec Nathaniel, son voisin de classe. Courageux comme pas deux, le garçonnet s’approchait de l’eau pour s’accroupir et tendre le bras en direction du bâton, il était à porté de main mais pourtant si loin à la fois … Bien déterminé à obtenir ce morceau de bois qui flottait et le narguait presque à seulement quelques centimètres des ses petits doigts. Les sourcils froncé et l’air plus agacé cette fois, Elias agrippait dans son autre main la branche de l’arbuste qui se trouvait au bord de la rivière et il tendait de toute ses forces son autre bras au dessus de l’eau pour tenter d’attraper ce morceau de bois.

Ca y est. Ses doigts se serraient finalement sur cette branche trempée qui serait désormais son épée et Elias s’imaginait déjà terrasser des dragons et autres ennemis grâce à sa nouvelle arme ! Peut-être pas. La petite branche à laquelle se tenait Elias pour ne pas chuter dans l’eau se brisait sous son poids, un craquement suivi d’un « plouf » à peine percevable à cause du bruit de la pluie torrentielle. Elias Krueger venait de tomber à l’eau, pire encore dans sa chute il avait lâcher sa nouvelle arme, le courant étant bien plus fort ces derniers jours il n’avait pas de mal à emporter le garçonnet qui tentait tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau. Plusieurs appels au secours s’élevait dans les airs de sa part mais personne ne se trouvait dehors par un temps pareil. Et malgré tout le courage dont savait faire preuve Elias, le courant était bien trop fort pour lui et il ne savait pas très bien nagé, une à deux minutes plus tard le petit garçon s’épuisait et finissait par se faire submerger par l’eau. En quelques secondes seulement ses poumons se remplirent d’eau et s’en fût fini pour Elias Krueger.

24 janvier 1996
Voilà une journée complète qu’Elias avait disparu, son corps n’avait même pas été retrouvé et toutes les hypothèses étaient bonnes pour la police et les parents du garçon. Tous ignoraient la vérité quant à l’accident, et nul ne le saurait jamais.

La mère de famille était dévastée, son premier enfant était porté disparu et aucune piste n’était à suivre. Assise dans la cuisine, le visage enfoui dans ses mains, son mari tentant vainement de la réconforter, madame Krueger s’inculpait elle-même de la disparition de son fils, elle aurait du se rendre à l’école pour aller le chercher, elle n’aurait jamais du le laisser rentrer seul, qu’avait-elle raté d’autre encore ? Des tas de questions venaient se bousculer dans sa tête quand des pas s’annonçaient dans son dos, elle n’en percevait pas le bruit puisqu’elle sanglotait, c’est une voix qui la fit sortir de sa transe actuelle.

« Maman, j’ai froid. » Voilà ce que disait cette petite voix fluette.

La jeune femme s’arrêtait de sangloter, perdue, prise d’incompréhension elle pensait même être en train de rêver lorsqu’elle redressait sa tête pour finalement faire face à son premier né : Elias. Le petit garçon était trempé de la tête aux pieds et sa mère se ruait sur lui pour le serrer dans ses bras, les questions viendraient plus tard, pour l’heure elle se contentait de remercier le seigneur de lui avoir rendu son fils.

Son fils ? Pas tout à fait. En tombant dans l’eau, Elias Krueger avait fini par perdre la vie, noyé. Son âme avait quittée le monde des vivants pour rejoindre celui des morts mais Loki, dieu de la discorde avait assisté à toute cette scène (y avait-il contribué d’ailleurs ? Beaucoup le disent) c’était sa porte d’entrée pour le monde des humains. Il savait qu’Hel, sa création avait déjà pris possession de la deuxième née de la famille Krueger et il était impossible pour lui de ne pas descendre chez les mortels afin de surveiller sa précieuse création. Loki avait donc pris la décision de devenir Elias Krueger, ce serait son identité pour les 100 prochaines années.

2 septembre 2019
La soirée battait son plein, l’alcool se vendait à flot, la musique était à son apogée, les danseuses en fines tenues dansaient sur les podiums de la salle et les billets pleuvaient autour d’elle. Délibérément la recette de ce soir serait l’une des meilleures pour Elias. Le riche propriétaire des lieux n’était d’ailleurs pas sans profiter de la soirée, car oui, si Loki avait décidé de venir vivre au milieu des mortels c’était bel et bien pour profiter de leurs plus grands péchés, la luxure restant son favori. Un verre de whisky à la main, Elias traversait la foule tout sourire aux lèvres, sur son passage il n’était pas sans accorder quelques secondes de son attention à deux ou trois demoiselles éméchées qui s’approchaient de lui.

Finalement, il atteignait l’imposant escalier qui se trouvait dans un coin de la pièce principal de la boîte de nuit. Elias montait les marches de ce dernier mais il s’arrêtait en haut de celui-ci, il posait sa main libre sur la rambarde en fer et il perdait un instant son regard dans la foule. Il buvait par la même occasion quelques gorgées de son whisky avant de tourner les talons dans un sourire mesquin. Krueger gravissait les dernières marches qui le séparait de l’étage supérieur, son appartement.

Une fois en haut il allait déposer son verre, désormais vide, sur le comptoir de son bar personnel avant d’enlever la veste de costume qu’il portait jusqu’ici. Elias déposait soigneusement sa veste sur l’un des tabourets avant de défaire les deux premiers boutons de sa chemise d’un blanc immaculé. Il s’avançait ensuite dans la pièce principale de son appartement, au milieu de celle-ci se trouvait une chaise. Sur cette chaise un homme était ligoté et bâillonner, Elias retirait d’ailleurs le bâillon de ce dernier lorsqu’il s’en approchait.

« Mec j’te jure je sais pas de quoi tu m’parles, j’connais pas ce foutu Thor … »

A peine Elias avait-il enlevé le bâillon de l’homme qu’il se mettait à parler, cela faisait lever les yeux au ciel du propriétaire des lieux qui détestait les gens trop bavard. Aussitôt il prenait donc la décision de remettre le bâillon a son détenu, après quoi il s’accroupissait afin d’être à sa hauteur et il posait sa main sur la joue de l’homme d’une manière cynique, un sourire narquois étirait ses lippes masculines.

« Bon, écoute moi bien l’ami. Je ne vais pas passer par quatre chemins, tu m’as déjà assez fait perdre mon temps. »

Elias tapotait la joue de l’homme en lui disant cela puis il se relevait et faisait quelques pas dans la pièce en direction du piano sur lequel se trouvait une pochette noir en tissu, il l’ouvrait.

« Tu sais parfaitement qui est Thor puisque tu travaille pour lui et vois-tu … » Il marquait un temps de pause pendant qu’il ouvrait la pochette. « Cet homme fait partie d’une autre de mes vies et je suis bien trop près du but pour le laisser entraver mes projets ici. »

A l’intérieur de la pochette se trouvait plusieurs armes de tortures, Elias optait pour un poing américain qu’il enfilait tel un bijou avant de se retourner vers sa future victime. L’homme bâillonné sur la chaise s’affolait et s’agitait en voyant Krueger s’approcher avec un poing américain à la main droite.
« Donc, je recommence. Où est Thor ? » Demandait Elias en se penchant pour enlever une nouvelle fois le bâillon de l’homme.

Ce dernier secouait brièvement la tête pour mieux débarrasser sa bouche du bâillon avant de relever les yeux en direction du visage souriant d’Elias. L’homme hochait finalement sa tête de manière négative.

« J’connais pas ce type. » Répondait-il sèchement comme pour masquer une vérité.

Elias, affichait un sourire des plus effrayant, le genre de sourire qu’arborerait un psychopathe s’apprêtant à commettre un meurtre, n’était-ce d’ailleurs pas le cas ? Les doigts de la main gauche du propriétaire des lieux caressaient légèrement le poing américain avant qu’il ne prenne un élan suffisant pour finalement aller écraser son poing droit contre la mâchoire de son interlocuteur. Un cri de douleur, masqué par la musique dans la pièce du dessous, retentissait dans la pièce et l’homme laissait quelques filets de sang s’échapper de sa bouche sur le sol impeccable de l’appartement. Elias secouait sa main droite pour atténuer le coup qu’il venait de mettre et il tournait autour de sa victime, tel un loup, pour aller se placer dans son dos, là, il posait ses deux mains sur les épaules de l’homme avant de rapprocher ses lèvres de son oreille.

« Bien, reprenons depuis le début, où est Thor ? »


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